Le problème des immigrations occupe régulièrement une part de l’actualité.
Qui sont ces migrants, ces réfugiés? Ils ont d’autres langues, d’autres cultures. Mieux connaître leurs traditions, leurs façons de vivre en famille, en groupe, leurs croyances, leurs convictions sur leur environnement.
Peut-être cela permettra de porter un autre regard sur ces désespérés qui sont prêts à subir l’effroyable parcours vers d’autres pays, pour survivre.

Interviews de migrants à Rodez grâce à l’association « un toit pour tous » et l’accueil de Radio Temps Rodez

Connaissez-vous le camp de réfugiés de Tindouf dans le Sahara algérien ? Ecoutez son histoire et celle de ceux pour qui ce camp a été créé, les Sahraouis.
Les Sahraouis, est un peuple dit « sans territoire », et il se bat pour le retrouver, car il existe, c’est le Sahara occidental. Colonisée par l’Espagne au XIX siècle et depuis 1975 occupé par le Maroc, il fait encore aujourd’hui objet de guerre, de répression, malgré l’intervention de l’ONU qui depuis 1965 essaie d’organiser un referendum d’autodétermination, pendant que dans les camps de Tindouf où vivent 165000 personnes depuis 45 ans, le Polisario a organisé et déclaré un Etat sahraoui : La république arabe sahraouie démocratique en exil

Cette émission, en 2021 traitait de la situation au Soudan sud car des réfugiés frappaient à notre porte. Elle est aujourd’hui en 2023 tout aussi problématique et la guerre civile qui se joue au Soudan du nord - capitale Khartoum - amplifie les problèmes du Sud
On peut lire dans Jeune Afrique : « Au Soudan du Sud, le conflit est nourri par une violente guerre du bétail. La militarisation du vol de bétail et l’armement des éleveurs par les principaux chefs politiques empêchent de transformer l’accord de paix en une réelle fin de la violence »
Dans l’émission de 2021, je signalais le mythe qui « justifie » la guerre entre les Nuers et les Dinkas. Pouvait-on considérer que c’était là l’origine de ces conflits …un mythe ! ! Eh bien, c’est ce que confirme le journal « Au Soudan du Sud, le bétail rythme de nombreux aspects de la vie des éleveurs, jusque dans la violence…… Le vol de bétail existe depuis des temps immémoriaux au Soudan du Sud, Dans les cultures Nuer et Dinka, les deux plus importantes communautés d’éleveurs du pays, les garçons reçoivent des noms décrivant des caractéristiques des taureaux préférés de la famille et des chansons sont écrites à la gloire de ces bovins aux longues cornes si distinctives ».

Il y a depuis 1992 une Convention cadre des Nations unies sur les changements climatiques avec réunions régulières de COP c’est à dire “Conference of parties”, les “parties” étant les signataires de la Convention soit 195 pays + l’Union européenne.
L’objectif de ces COP est de faire le point sur l’application de la Convention et négocier les nouveaux engagements. Les COP ? Vous savez ces gouvernements et ces gens importants qui se réunissent en grande pompes régulièrement…pour ne rien décider. On risquerait de perturber le jeu financier des irresponsables qui décident pour nous.
Cette COP devrait normalement tracer les lignes de conduite pour que la dégradation de notre environnement ne finisse pas par rayer l’espèce humaine, entre autres, de la surface de notre bien-aimée Terre……mais rien ne bouge ou presque……sauf le niveau des océans.
Alors je vais vous parler de réfugiés climatiques à venir et des peuples qui habitent Tuvalus dans l’océan pacifique et qui voient leurs îles peu à peu rétrécir par la montée des eaux dû au changement climatique. Elles seront les premières terres à disparaître.

Un territoire français d’outre-mer où vivent des populations d’origine très diverses et bien sûr les autochtones amérindiens, là depuis 6000 ans. Une forêt amazonienne qui couvre 96 % du territoire et……de l’or pour empoisonner les populations qui y vivent.
J’ai glané les informations aussi bien dans des sites officiels gouvernementaux et internationaux qu’auprès des associations de peuples autochtones de Guyane et de journalistes et écrivains que la situation guyanaise interroge.
Ainsi je me suis inspirée, entre autres, d’articles de Philippe Triay publié en mai 2020 « En Guyane : "ethnologie" ou "patrimoine" ? », de textes de Gerard Collomb. Datant de 1998, de Thierry Sallantin « parcours d’un ethnologue » de fev 2020, de Elven Sicard, de Thomas-Diégo Badia articles de 2017 et le livre de Christiane Taubira « gran balan »

Un peuple de Bolivie : peuple de guérisseurs dont la culture et plus particulièrement leur « cosmo vision » est classée patrimoine immatériel de l’humanité.

Que deviennent les Mayas du Guatemala entre la violence d’Etat, les narcotrafiquants et les « réserves de biosphère ». Une expérience : mon voyage au Guatemala en 94.

Je vais vous raconter l’histoire d’une quête, aujourd’hui, quête d’une société pour sa survie, celle des Kogis.
J’ai puisé dans le livre d’Éric Julien « Kogis, le message des derniers hommes », l’essentiel de ce que je vais vous confier, mais aussi dans le travail des élèves du Collège Le Vergeron à Moirans dans l’Isère.
Je n’ai pas trouvé de contes, ces contes qui sont les métaphores d’un donné à vivre. D’après ce que j’ai pu lire sur les kogis, ce qui transparaît de leur mode de pensée, il me semble que les kogis nous livrent leur vision du monde en direct, sans recours véritablement au détour du mythe. Ce qu’ils disent de leur univers est ce qu’ils sentent, savent et n’a pas besoin de subterfuge pour être expliqué

A la rencontre des Badjos nomades, entre la mer de chine et l’océan indien, autour de l’Indonésie.
J’ai puisé mes informations dans le livre de François Robert Zacot, le seul occidental, semble-t-il, il est ethnologue, à avoir approché et vécu avec ce peuple nomade de la mer.
De plus il a essayé de mettre sa propre culture à distance pour la comparer à celle des Badjos et en tirer des enseignements pour nos deux futurs.

Je vous entraine en Océanie. Et Pour y rencontrer les Papous.

Nous allons au pays des indiens Hopis pour lesquels j’ai une affection particulière. Et comme de plus je suis allée sur le territoire des Hopis, en Arizona, (c’était un vieux rêve), c’est avec joie que je vais vous parler d’eux.
Mais cette joie est malheureusement tempérée par le sort qu’ont à subir ces indiens comme tous ceux de l’Amérique depuis l’arrivée des européens sur leur continent.

Nous continuons notre exploration des peuples autochtones. Nous retournons en Asie et plus précisément à Taïwan où vivent encore actuellement plus de 14 ethnies aborigènes J’y étais, en 2008, entre deux typhons. Et c’est une découverte et un dépaysement complets. Et bien sûr nous nous interrogeons sur l’avenir de cette île convoitée de plus en plus expressément par la Chine.

Après l’Asie où nous avons rencontrés les peuples de Taiwan, nous filons vers le sud entre le Tigre et l’Euphrate à la rencontre d’un peuple que, je suis presque sûre, vous ne connaissez pas. Je veux vous parler des Arabes des Marais ou Ma’adans ou « peuple des roseaux ».
L’essentiel des informations sur ce peuple, je l’ai lu dans deux ouvrages l’un écrit par un grand voyageur Wilfrid Thésiger qui séjourna à plusieurs reprises et longuement chez les Ma’dan entre 1952 et 1955 ; l’autre écrit par un célèbre ethnologue et voyageur, Thor Heyerdahl qui visita les ma’dan autour des années 70. Et bien sûr, l’irremplaçable Wikipedia !

Si je ne me trompe, je ne vous ai jamais parlé du peuple inuit même si j’ai eu l’occasion ici ou là de vous raconter des légendes et des mythes de ce peuple des glaces. Et bien aujourd’hui je vais réparer cette absence et je vais aussi évoquer leur vie.
Les peuples autochtones de l’Arctique vivent sur un territoire qui s'étire sur près de 10 000 km depuis le détroit de Béring jusqu'à l'est du Groenland, le nord de l'Alaska et le nord du Canada.
Les premiers Inuits vivaient au bord de la mer et dans la toundra du nord-ouest de l'Alaska. Et aujourd’hui l’intrusion de notre progrès endommage gravement leur survie dans un environnement extrême mais qu’ils ne maîtrisent plus.

Je vous propose un voyage dans le Nord arctique avec les Sames ou Samis, dénommés par les premiers européens à les avoir rencontrés ,« Lapons » terme qui veut dire plus ou moins « enguenillé » et que bien sûr les Sames ne prisent pas du tout.
Les Sames ou Samis habitent le nord de la Suède, de la Norvège et de la Finlande ainsi que la péninsule de Kola en Russie.
Et aujourd’hui 2023, plus que jamais les Sames sont menacés dans leur survie. Comme le malheur de beaucoup de peuples autochtones, leur territoire recèle, parait-il, une extraordinaire mine de terres rares dont, bien sûr, le gouvernement autorise l’exploitation. Et on sait bien ce que ça veut dire pour les populations riveraines.

Nous allons dans la presqu’île de Taïmyr. Vous en avez déjà entendu parler ? Eh bien moi, pas avant de tomber par hasard sur un petit fascicule de poésies écrites par des enfants nganassane, l’un des peuples de Taïmyr.
Du coup je suis allée voir où c’était et ce qu’était ce peuple nganassane. J’ai pris le parti de vous parler de ce qui fut mais aussi de ce qui est aujourd’hui.

Je vous emmène aujourd’hui au nord-est de la Sibérie, chez les Yakoutes ou plutôt comme ils se nomment eux même, les Sakha.

Je vous invite à un voyage en pays H’mong, peuple d’origine asiatique mais que l’Histoire a conduit à migrer massivement en différents points du globe. Et en particulier en France notamment près de Nîmes où j’ai pu les rencontrer.

Qui n’a pas entendu parler des sioux ? Qui dans son enfance, n’a pas joué aux cow-boys et aux indiens. Qui n’a pas suivi les chevauchées d’indiens au cinéma ?
Et ces indiens emplumés c’était des Sioux. Mais c’est un piège En réalité que sont ces sioux ?

C’est un peuple de l’Afrique de l’ouest. Le Mandé au sud du Mali est considéré comme le pays d’origine des mandingues.
Ce qui les distingue de plusieurs peuples précédemment évoqués c’est, si l’on peut dire, leur régime politique Alors que les peuples précédents étaient des sociétés sans Etat, les Mandingues ont constitués des royaumes, animés par un esprit de conquêtes.

Ceux que administrativement on appelle « les gens du voyage » et que l’on fait rimer avec tziganes ou roms ou gitans ou manouches, voyage t ils ? Et de quel voyage s’agit-il ? J’ai eu envie de poser la question et d’en savoir plus sur la vie des tziganes, puisque l’actualité a jeté un coup de projecteur sur ce peuple et qu’en plus il a une riche tradition de contes.
Pour cela, j’ai profité d’un week-end à Arles. L’association « Suds à Arles » organise chaque été un festival de musiques du Monde, que je vous recommande, et traditionnellement en hiver nous propose un « revivre les Suds » et j’y étais.
Ce revivre était centré sur les tziganes ou Roms puisque c’est aujourd’hui le nom officiel donné à ce peuple qui selon les itinéraires au travers des continents à partir de l’Inde dont ils sont originaires, on appelle tzigane, gitans, gypsies, sinti, manouches, domari, et bien d’autres noms encore.
A cet occasion, à Arles j’ai pu interviewer Tony Gatlif dont le film « Liberté » était projeté et Esmeralda Romanes, manouche militante de la cause des Roms et qui fait partie de plusieurs associations de défense des droits et de la culture tzigane.

En fait, je vous emmène chez les touaregs, Les Touareg descendent principalement de tribus berbères refoulées dans le désert par la grande invasion arabe du XIe siècle ; auparavant, les Targa habitaient au Maghreb, la région de Sijilmensa, au Sud de l'Atlas marocain.
C’est une nation sans pays mais revendiquent des territoires au cœur du Sahara, qu’ils occupent depuis plus de 12 siècles.

Aujourd’hui nous n’allons pas très loin. Fini l’Asie, l’Amérique, l’Afrique ou le Pacifique. Non, nous allons visiter le seul peuple autochtone français, reconnu par l’Unesco : les Basques.